Certains d’entre nous ont pu au cours de leur carrière, penser être victime de discrimination au travail.
Cette notion est à définir pour ne pas être confondue avec d’autre comportements qui ont toujours existé mais que l’on identifie et punie aujourd’hui !
Qu’est ce que la discrimination au travail et que faire
La notion de discrimination au travail se définit comme un traitement défavorable et inégal appliqué à un salarié ou à un candidat à une embauche ou un stage en fonction de certains critères, la liste de ces critères est bien précise :
Il s’agit principalement de l’origine, de l’orientation sexuelle, des caractéristiques génétiques, des opinions politiques, des appartenances syndicales, des convictions religieuses ou encore du handicap.
En effet, la grande majorité des actes de discrimination au travail sont relatifs à l’un des éléments cités.
Cependant, pour certains postes, certains critères peuvent être demandés sans pour autant entrer dans le cadre de la discrimination au travail.
Par exemple, les articles D 4153-20 et suivants du code du travail dressent une liste de métiers inaccessibles aux personnes de moins de 18 ans en raison de la dangerosité à laquelle ils s’exposent.
Toutefois, si quelqu’un pense être victime d’une discrimination au travail, il existe deux formes de recours possibles en droit français.
On trouve le droit pénal et le droit civil.
En ce qui concerne le droit pénal, la personne peut déposer plainte afin qu’une sanction soit prononcée par le tribunal correctionnel.
Pour le droit civil, c’est devant le tribunal des prud’hommes que la personne devra porter l’affaire.
En cas de discrimination constatée, plusieurs acteurs peuvent intervenir. On trouve principalement l’inspecteur du travail, les organisations syndicales, les associations de lutte contre les discriminations ou encore les délégués du personnel.
En cas de doute, ces personnes sont à contacter afin de pouvoir être guidé de la meilleure façon.
