Des études montrent que la violence faite aux femmes est une déviance du comportement de l’homme, autrefois enfant qui, la plupart du temps, est lui-même témoin de violence conjugale, ou peut même être influencé à l’adolescence ou une fois adulte par des justifications erronées de la violence faite aux femmes, ou encore utiliser cela comme défouloir face à une vie difficile.
Bref, même si le problème de la violence faite aux femmes est loin d’être réglé, on en parle, et c’est déjà un pas en avant.
La violence faite aux femmes toujours tabou?
La loi a beaucoup évolué ces dernières années.
Aujourd’hui, la loi du 9 juillet 2010, dernière en date, facilite le dépôt de plaintes faites par les femmes contre la violence et prévoit une mesure de protection délivrée par le juge rapidement (24 heures) qui atteste la réalité des violences en urgence sans attendre le dépôt de plainte, relogement ou éloignement du conjoint, ce qui est une grande avancée et incite plus à faire la démarche de se sortir du cercle vicieux de la violence faite aux femmes.
C’est là que le tabou existe toujours : le plus dur est d’avoir le courage d’en parler et surtout trouver le bon interlocuteur.
Certaines femmes se sentent coupables de cet état de fait et n’osent pas en parler, qui plus est, porter plainte et faire intervenir la justice. Elles considèrent que cette violence ne regarde que leur couple et feront face à trop de préjugés pour en parler.
Pourtant, les choses ont bien évoluées et les femmes se dirigeant vers les nombreuses associations sont écoutées, épaulées et aidées à se forger une nouvelle vie, qu’elles arrivent enfin à envisager grâce à ces aides précieuses.
Les inégalités hommes-femmes persistent toujours dans les esprits mais d’après plusieurs sondages d’opinions, le tabou de la violence faite aux femmes est bien en recul au niveau européen.
Reste à espérer que cette évolution touche le monde entier et ne subisse pas de récession.