Dans les arts martiaux, la visualisation permet d’être plus efficace et plus performant. Elle agit tant avant que pendant l’action. Si on ne les pratique pas encore, cela peut paraître un peu flou, alors cela vaut la peine d’en dire un peu plus…
La visualisation balise le chemin
Quand vous pratiquez la visualisation vous simulez en quelque sorte ce que vous allez faire.
Vous regardez la scène à 360 degrés tout en faisant l’action.
Il vous est possible d’anticiper, de remarquer les faiblesses de ce que vous vous apprêtez à faire et de corriger votre futur mouvement.
Par exemple, la visualisation de la hauteur du point sur lequel vous devez frapper vous permettra d’estimer l’ampleur du recul à prendre et dans certains cas, l’intensité musculaire à apporter lors de la frappe.
Si vous prenez le temps d’être dans les coulisses lors des démonstrations type la nuit des arts martiaux vous verrez des athlètes pratiquer la visualisation avec les yeux fermés, c’est assez spectaculaire, de prime abord vous croirez qu’ils ont perdu la raison ! Tout simplement parce que vous n’êtes pas initié, mais rassurez-vous, ils ne sont pas fous.
La visualisation ou la perception de l’invisible
La visualisation durant les actions en arts martiaux permet de rester connecté avec les paramètres de l’espace dans lequel vous vous déplacez.
Lorsque vous exécutez un ura mawashi gueri par exemple, le seul moyen de “voir” le point d’impact c’est la visualisation car exécuter ce coup de pied circulaire inversé c’est frapper une cible située hors du champ visuel.
C’est tout aussi vrai lorsque vous faites un coup de pied sauté. La visualisation en arts martiaux implique l’intuition, vous devez vous ajuster aux paramètres que vous percevrez intuitivement, bref, ça se vit plus que ça s’explique.
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