« La violence est la force des faibles » et cela compte aussi pour la violence verbale !
On vous cherche verbalement, on vous désoblige, on vous agresse… Et oui même les mots peuvent être considérés comme une agression : mettez-vous en position d’autodéfense verbale, ne subissez plus cette violence verbale qui vous assaille…
Utilisons un stéréotype : ne soyez plus occidental dans votre façon de vous défendre : je réplique, je rentre dans la bagarre !
Soyez asiatique. Vous connaissez certainement les arts martiaux tel que l’aïkido.
Celui-ci sert à se défendre en utilisant la force de l’adversaire. Ses techniques ne visent pas à vaincre mais à réduire à néant la tentative d’agression de l’agresseur.
Et c’est CA qui fonctionne ! Pourquoi ? Parce que si vous rentrez dans le jeu de la violence verbale, ce ne va être qu’une suite, un enchaînement de mots certains plus durs les uns que les autres… Vous souffrirez d’autant plus et rien ne sera réglé, cela recommencera… Croyez-vous que vous avez du temps à perdre avec cela ?
Commence à te battre sans moi, j’arrive !
Une personne vous cherche, elle emploie la violence verbale contre vous. Faites en sorte qu’elle ne vous atteigne pas. Et renversez la situation.
Elle vous dit des mots. Regardez-la calmement, opposez lui le silence. Ces mots tombent dans le vide.
Lorsque vous parlerez, ce sera pour lui démontrer le manque de sens de ce qu’elle dit : « Pourquoi dis-tu ça ? », « Pourquoi le dis-tu comme ça ? », « Comment me le dirais-tu avec d’autres mots ? ». Si elle persiste, laissez-la se battre seule : « Je suis d’accord pour parler mais dans une vraie discussion, je suis d’accord pour ça, mais pas maintenant, pas énervé comme tu l’es».
« La bêtise se met en avant pour être vue, l’intelligence en arrière pour mieux voir »
Pour faucher (au sens figuré) d’un coup de pied nu votre agresseur raide tendu sur ses cannes, vous pouvez ponctuer par un « Trouvons un moment pour parler, quand serais-tu disponible ? ».
Ça peut ne pas sauter tout de suite aux yeux, mais le plus fort c’est vous. Et ça se saura. A force d’utiliser ce genre de technique, ça devient jubilatoire, mais surtout vous coupez court à ce cercle vicieux de la violence verbale, amenant bien souvent sa collègue : la violence physique.
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