En général, quand on fait allusion à la violence conjugale, violence et abus, on a tendance à uniquement penser à sa forme la plus grave et visible comme taper, cogner, …etc.
Évidemment la violence physique est sans doute l’un des plus importants aspects de la violence conjugale; toutefois, il convient de connaître ces autres modes de démonstration :
- Abus physique : Il comprend une échelle de conduites qui vont du petit pincement jusqu’à produire des lésions graves qui peuvent avoir comme ultime conséquence le décès de la femme ou de l’homme.
Elle inclut des actions comme gifler, lui tirer des cheveux, lui serrer le bras, le ou la pousser.
Les conséquences peuvent être légères ou graves du point de vue physique mais s’avèrent toujours traumatiques. - Abus sexuel : L’agresseur oblige la victime à avoir des relations sexuelles non souhaitées, des harcèlements sexuellement, la dénigrer sexuellement, critiquer sa façon de se comporter pendant les relations sexuelles, la comparer avec d’autres partenaires, la traiter comme un objet sexuel.
- Abus émotionnel ou psychologique : Il inclut une gamme étendue de conduite qui ont la caractéristique commune de provoquer des dommages psychologiques : insultes, cris, critiques, menaces, accusations.
- Abus environnemental et social : faire croire à la victime qu’elle ne sert à rien et lui ôter autorité face aux enfants, critiquer sa famille ou les personnes qu’elle aime, l’isoler socialement en empêchant d’avoir des contacts avec sa famille ou amis, l’ignorer en public, lui faire disparaître des objets auxquels elle tenait, blesser ou tuer ses mascottes, etc.
Conséquences violence conjugale
Les personnes soumises à des situations prolongées de violence conjugale, chacune à sa manière, souffrent d’un affaiblissement progressif des défenses physiques et psychologiques arrivant à présenter des cadres cliniques de maladies chroniques et peuvent arriver à des situations extrêmes comme le suicide ou l’homicide de l’agresseur.
Les caractéristiques propres du phénomène de la violence conjugale produisent deux conduites qui se renforcent mutuellement : d’une part, la victime tend à dissimuler sa condition de victime de violence conjugale pour les motifs qui vont de la honte à la peur, honte surtout si la victime est un homme, notre société est ainsi faite, qu’ils nous semblent impossible qu’un homme puisse souffrir de violence conjugale; d’autre part, les médecins et d’autres professionnels ne détectent ni identifient le facteur de violence conjugale dans le contexte d’une consultation médicale ou psychiatrique.
Les conséquences violence conjugale sont plus vastes encore puisqu’elles affectent profondément les témoins obligés : les enfants pour mentionner certaines de ces conséquences, nous citerons :
- Insécurité, se montrant craintifs, peureux ou intimidés dans leur vie quotidienne.
- Basse auto-estime, qui peut se refléter tout au long de leur vie.
- Dépressions légères ou graves qui peuvent finir en suicide dans les cas extrêmes.
- Timidité, introvertis et avec une certaine tendance à l’échec dans leur vie scolaire ou sociale.
- Ils passent par des conduites antisociales qui se reflètent par une grande agressivité ou une extrême timidité qui les empêche d’avoir des amis ou tout autre type de relation.
- Dans leur vie sentimentale, difficulté à trouver un partenaire car leur perception du couple est faussée.
- Risque de refaire et revivre les mêmes expériences dans leur vie de couple car pour eux c’est le patron normal.
- Pire encore, devenir à leur tour agresseur.
En résumé la violence conjugale a un énorme impact sur un des piliers de notre société la famille et doit en conséquence être traitée non comme un cas particulier mais comme une affaire d’état.
Connaissez-vous La guerre secrète : Vaincre la violence conjugale ?